Je m’intéresse tout particulièrement aux écritures engagées et considère que mon regard de metteur en scène est « désespérément optimiste ». Après avoir donné à entendre la parole d’Elfriede Jelinek ou Carole Frechette, Lydie Salvayre est à l’honneur pour la troisième fois. Leurs mots, leurs pensées cognent juste. Le zeste de radicalité est adouci chez chacune d’elles par un humour décalé et décapant. Jamais de pathos ni de complaisance dans le désespoir mais au contraire une pincée de cynisme et une bonne dose d’ironie.

Le collectif « Chantiers Libres » qui accueille mes dernières mises-en-scènes a pour charte de concevoir des spectacles techniquement légers de manière à pouvoir se produire partout où il y a « de l’humain, du vivant » : Il ne s’agit pas de fuir les structures traditionnelles de diffusion mais de résister à la difficulté croissante d’y accéder et par la même occasion de créer de belles rencontres et de vrais échanges humains avant pendant et après la représentation.

Le travail de « Chantiers Libres » a été chaleureusement accueilli et soutenu par :

Le Centre culturel Charlie Chaplin de Vaulx-en-Velin, le théâtre Théo Argence de St-Priest, le théâtre de l’Elysée, l’Auditorium de Seynod, le théâtre du Verso et le Chock-théâtre de St-Etienne, le Petit théâtre de poche de Genève, ainsi que par les festivals : « Des Articulés » « Les Coerrantes » « La Haute - Romanche » « Chemins de traverse » « Scènes au bar » « Les fées bulleuses » « Contis » « Tout le monde dehors ».